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La banque aurait-elle pu sauver Mamie ? Plongée dans l’histoire d’une cliente piégée par les cryptos !

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Une mamie, une souris, et des promesses en or

Il était une fois, dans une banlieue paisible où le chat ronronne et le facteur dit bonjour, une retraitée aussi douce que sa confiture maison. Appelons-la Mamie Lucette. Avec sa pension modeste et sa confiance illimitée dans les institutions, elle pensait que le pire qui pouvait lui arriver, c’était d’égarer ses lunettes dans le frigo.

Mais un jour, Mamie Lucette reçoit un appel au ton mielleux, promesse à la bouche : "Madame, vos économies peuvent fructifier plus vite qu’un bambou au printemps !" Flattée, curieuse, et peut-être un peu seule, elle se laisse convaincre. L’aventure crypto commence. Spoiler : c’est pas le conte de fées attendu.


Quand Mamie clique, ça pique

En quelques semaines, Mamie Lucette transfère plus de 230 000 € vers des comptes aux noms exotiques. Chaque virement – 3 000 €, jour ouvrable uniquement (comme les gens polis) – est validé via sa toute nouvelle interface bancaire en ligne. Une prouesse technologique pour elle, qui croyait encore que le Wi-Fi était une marque de lessive.


Qui devait tirer la sonnette d’alarme ?

Sa banque ? Peut-être. Après tout, c’est un peu comme si votre mamie venait retirer 10 000 € en pièces de 1 € pour acheter un cheval en ligne. On s’attendrait à un coup de fil, non ?

Mamie Lucette avait l’habitude de demander de l’aide pour les moindres démarches numériques. Soudain, elle devient une ninja du virement international ? La banque n’a-t-elle rien vu ? Rien dit ? Elle aurait pu lui envoyer un pigeon voyageur ou au moins un emoji d’alerte !


La vigilance en pointillés

Le devoir de vigilance, c’est comme le gilet jaune du banquier : on doit le voir briller. Et pourtant, rien n’a clignoté. Les juristes le savent : la banque ne doit pas s’ingérer... sauf quand vraiment ça sent l’arnaque à plein nez.

Mais voilà : Mamie Lucette n’a pas dit qu’elle investissait. Elle a parlé de projet familial. Et la banque, tel un tonton un peu sourd au repas de Noël, a préféré ne rien demander.


Victime ou aventurière des temps modernes ?

Lucette, du haut de ses 70 ans passés, gère ses comptes avec rigueur. Pas une ligne de découvert, pas un caprice de carte bleue. Et soudain, elle vide tout ? Les juges ont tranché : elle était libre de le faire, donc responsable.

La morale ? Dans cette fable moderne, ce n’est pas toujours le renard qui est puni. Parfois, c’est la poule qui n’a pas lu les petites lignes.


Ce que Mamie aurait aimé savoir

  1. La banque n’est pas ton coach en finance personnelle : elle exécute, elle ne devine pas.

  2. Les plateformes trop belles pour être vraies le sont rarement : surtout quand le bureau est situé dans un paradis fiscal avec vue sur l’évasion.

  3. Un virement par jour chasse le bon sens : à répéter comme une prière.


Moralité : et si on formait nos anciens à la cyber-vigilance ?

Si Mamie Lucette avait eu un atelier "Crypto & Cookies" à la mairie, elle n’aurait peut-être jamais cliqué. Il est temps d’arrêter de penser que seuls les jeunes peuvent se faire avoir en ligne.

Et vous ? La dernière fois que vous avez vérifié les opérations sur le compte de Papi, c’était quand ?


 
 
 

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